American Horror Story
À chaque saison, son histoire. American Horror Story nous embarque dans des récits à la fois poignants et cauchemardesques, mêlant la peur, le gore et le politiquement correct. De quoi vous confronter à vos plus grandes frayeurs !
En cours | Américaine, US | Pas de durée |
Drame, Epouvante-Horreur, Drama, Horror, Thriller, Mystere, Science-Fiction & Fantastique | FX, Ciné+ Frisson | 2011 |
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1 avis neutre
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10.01 - Mort à Cap Cod
Cape Fear
Un écrivain en difficulté, sa femme enceinte et leur fille déménagent dans une ville balnéaire isolée pour l'hiver. Une fois installés, les habitants de la ville commencent à se faire connaître.
Diffusion originale : 25 août 2021
Diffusion française :
25 août 2021
Réalisat.eur.rice.s :
John J Gray
Scénariste.s :
Brad Falchuk
,
Ryan Murphy
Guest.s :
Adina Porter
,
Angelica Ross
,
Billie Lourd
,
Denis O'Hare
,
Evan Peters
,
Finn Wittrock
,
Frances Conroy
,
Leslie Grossman
,
Lily Rabe
,
Macaulay Culkin
,
Ryan Kiera Armstrong
,
Sarah Paulson
,
Brian Kruse
,
Jen Kober
,
Joe Pistone
,
John Lacy
,
Robin Weigert
,
David Brezniak
,
Spencer Novich
,
Pierce Cady
,
Laurie Deziel
,
Adam Lendermon
,
V Nixie
,
Graham Reese
Un couple avec leur fille emménage dans une vieille maison et se retrouve confronté à des événements étranges... Tiens tiens tiens...
Tout sent le réchauffé, avec un vernis légèrement différent sur le lore (quoiqu'on reprend quand même l'idée de vampires, déjà faite en saison 5). Il y a des nuances : les vampires n'ont pas du tout le même style ou fonctionnement que ceux de l'hôtel, le rythme est assez soutenu et les personnages sont moins nombreux puisque les saisons sont plus courtes, etc. Mais on retrouve des schémas similaires, comme le personnage de Sarah Paulson qui évoque celui de Denis O'Hare en saison 1 par exemple, ou le thème de la drogue et de l'addiction qui est une fois encore adjacent aux vampires.
Bref, ça sent le vécu et c'est pas des plus créatifs pour l'instant...
Et c'est... totalement voulu, je pense.
Le protagoniste de la saison, Harry, interprété par le superbe Finn Wittrock, est un auteur qui fait face au syndrome de la page blanche. La ville est censée déclencher son inspiration. Des événements donc un peu random commencent à apparaître.
Difficile de ne pas voir en ce début de Red Tide, un Ryan Murphy qui se cherche aussi. Il y a toute une thématique sur la vie d'un artiste, l'inspiration et le talent, très inédite à cette saison et très présente (chaque membre de la famille Gardener est un·e artiste).
D'autant qu'avec ces successions d'images liées aux animaux morts ou au petit patelin américain brumeux, cet épisode se revêt d'une classe mystérieuse et assez creepy. Il y a une sorte de filtre blanc/filtre anti-saturation, qui accentue le côté ultra banal et peu inspirant de ce début de saison. La cinématographie est vraiment top, je suis très fan de cette ambiance east coast américaine, franchement un des seuls trucs un peu stylés de ce pays à mes yeux.
Alors il y a toujours ce sujet assez épineux de "forcer les protagonistes à rester dans le lieu qui leur fait peur", le gros problème de toutes les saisons d'AHS basée sur des "gens normaux" en contact avec le surnaturel. Et à ce petit jeu-là, ce début de saison n'est pas forcément brillant : "oui mais c'est une opportunité pour mon travail", "oui mais là j'ai de l'inspi je dois écrire"... Bon, on se doute surtout que les personnages doivent rester pour la série.
Une fois ce postulat dépassé, on va pouvoir aborder je pense le cœur du sujet, avec probablement un accent sur les artistes et l'addiction.
Ce n'est pas mon départ préféré de la série, ça manque un peu d'intrigues (les vampires-zombies sont particulièrement osef) mais les acteurs, la cinématographie et le sous-texte méta me donnent bien envie de continuer.